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Le Salon des Vivant·e·x·s – les voix du sensible/ 2021
Womanhouse 2021, Manoir de la Ville de Martigny

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Photo ©Annik Wetter

Pour l’exposition Womanhouse, Maëlle Cornut propose un Salon des Vivant·e·x·s réalisé spécialement pour le Manoir de Martigny. Une installation composée de représentants des divers règnes (plantes, bactéries,…), d’éléments de l’environnement (terre, air et eau) et d’une projection vidéo. La vidéo projetée contient des séquences comprenant diverses voix retranscrites de manière visuelle. Ces voix du futur, humaines et autres qu’humaines, nous parlent de leur vécu tandis que des voix du passé aux préoccupations similaires se rappellent à notre mémoire. Elles nous suggèrent de faire monde commun et parlent d’alliances possibles.

La polyphonie visuelle ainsi créée par la mise en présence de ces diverses langues, rappelle que l’existence de l’humain est interreliée avec les autres vivants et avec l’environnement.

La question de la voix, sujet majeur pour nombre de discours féministes, ouvre par extension la possibilité de disposer d’une voix et donc d’obtenir des droits, de les discuter et de les défendre. L’émergence de ces voix devient alors une proposition à prendre des décisions en présence de celles et ceux qui en porteront les conséquences, comme le propose Isabelle Stengers.

Certaines séquences présentes dans la vidéo on été réalisées grâce à la Bourse de recherche et de développement du Canton du Valais pour l'année 2021, je les en remercie chaleureusement.

ENG

For the Womanhouse exhibition, Maëlle Cornut proposes a Salon des Vivant·e·x·s created especially for the Manoir Martigny. An installation composed of representatives of the various kingdoms (plants, bacteria,...), elements of the environment (earth, air and water) and a video projection. The projected video contains sequences of various voices that are visually transcribed. These voices of the future, human and non-human, speak to us of their experiences while voices from the past with similar concerns recall our memory. They suggest a common world and speak of possible alliances.
The visual polyphony thus created by the presence of these various languages reminds us that human existence is interrelated with other living beings and with the environment.
The question of voice, a major subject for many feminist discourses, opens up by extension the possibility of having a voice and therefore of obtaining rights, discussing them and defending them. The emergence of these voices then becomes a proposal to make decisions in the presence of those who will bear the consequences, as Isabelle Stengers proposes.

Some of the footage in the video was made possible by the Research and Development Grant of the Canton of Valais for the year 2021, for which I thank them warmly.

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