Ambivalences / 2019
Exposition Futurs Incertains au musée d'art de Pully
Dans le texte intitulé Anthropocene, Capitalocene, Plantatiocene, Chthulucene : Making Kin (2015), Donna Haraway, biologiste féministe américaine, indique que les termes et les narrations rattachés à l’évolution des ères sont à la fois « trop grands et trop petits » pour contenir les complexités et les synchronicités propres à une mutation temporelle irréversible. Cette notion de non-retour est mise à l’épreuve dans les Ambivalences (2019) de Maëlle Cornut (*1986). La double animation fait allusion aux promesses de la bioremédiation face à un environnement saturé de pollutions diverses et à l’exigence prospective de créer de nouvelles alliances avec l’humain et le non-humain. Deux processus à l’échelle microscopique se répondent à l’écran, et montrent les mutations accélérées d’une substance qui apparaît parfois organique, parfois artificielle.
Texte de Federica Martini
à voir sur: https://vimeo.com/341795624
ENG
In Anthropocene, Capitalocene, Plantatiocene, Chthulucene: Making Kin (2015), American feminist biologist Donna Haraway suggests that the terms and narratives attached to the evolution of eras are both 'too big and too small' to contain the complexities and synchronicities inherent in irreversible temporal change. This notion of non-return is put to the test in Maëlle Cornut's (*1986) Ambivalences (2019). The double animation alludes to the promises of bioremediation in the face of an environment saturated with various forms of pollution and to the prospective requirement to create new alliances with the human and the non-human. Two processes on a microscopic scale respond to each other on the screen, showing the accelerated mutations of a substance that sometimes appears organic, sometimes artificial.
Text by Federica Martini
to be seen on: https://vimeo.com/341795624